11 janvier 2012
Laissez passer les corbillards !
Les thanatologues réclament le droit d'utiliser des feux stroboscopiques.
La modernité n'épargne rien ni personne, et surtout pas les cortèges funéraires dans les rues des villes du Québec qui, sous l'urgence du présent, seraient de moins en moins respectés par les automobilistes. Une situation que déplorent les entrepreneurs en pompes funèbres qui demandent à Québec le droit de rendre ces processions plus solennelles, au moyen de feux stroboscopiques installés sur leurs véhicules.
Des feux stroboscopiques pour imposer le respect. Les thanatologues du Québec partent en croisade pour faire modifier le code de la sécurité routière et ce, afin d'obtenir le droit d'utiliser l'équivalent de gyrophares sur leurs véhicules lors des cortèges funéraires. Selon eux, ces feux dont l'usage leur est interdit par la loi, seraient devenus incontournables aujourd'hui, histoire de faire respecter ces processions par les automobilistes dont la courtoisie s'étiole, jusque face à la mort.
"Cela fait plus de 10 ans que nos membres nous font cette demande" a indiqué au Devoir René Goyer, président de la Corporation des thanatologues du Québec qui vient d'embaucher une lobbyiste pour faire progresser sa cause. Pour M. Goyer, cet équipement lumineux est loin d'être un caprice. Il s'avère plutôt une nécessité en 2012 dans les zones urbaines du Québec où les cortèges funéraires seraient de moins en moins respectés sur les routes par des automobilistes qui n'hésitent pas à les couper et à s'impatienter devant leur "marche" lente.
Cette croisade de la Corporation des thanatologues du Québec pour forcer le respect de ses cortèges au moyen de feux stroboscopiques s'inscrit dans une vaste démarche qui vise à ramener un peu d'humanité et de respect dans les pratiques funéraires au Québec, pratiques que la modernité malmène régulièrement.
Fabien Deglise, Le Devoir
La modernité n'épargne rien ni personne, et surtout pas les cortèges funéraires dans les rues des villes du Québec qui, sous l'urgence du présent, seraient de moins en moins respectés par les automobilistes. Une situation que déplorent les entrepreneurs en pompes funèbres qui demandent à Québec le droit de rendre ces processions plus solennelles, au moyen de feux stroboscopiques installés sur leurs véhicules.
Des feux stroboscopiques pour imposer le respect. Les thanatologues du Québec partent en croisade pour faire modifier le code de la sécurité routière et ce, afin d'obtenir le droit d'utiliser l'équivalent de gyrophares sur leurs véhicules lors des cortèges funéraires. Selon eux, ces feux dont l'usage leur est interdit par la loi, seraient devenus incontournables aujourd'hui, histoire de faire respecter ces processions par les automobilistes dont la courtoisie s'étiole, jusque face à la mort.
"Cela fait plus de 10 ans que nos membres nous font cette demande" a indiqué au Devoir René Goyer, président de la Corporation des thanatologues du Québec qui vient d'embaucher une lobbyiste pour faire progresser sa cause. Pour M. Goyer, cet équipement lumineux est loin d'être un caprice. Il s'avère plutôt une nécessité en 2012 dans les zones urbaines du Québec où les cortèges funéraires seraient de moins en moins respectés sur les routes par des automobilistes qui n'hésitent pas à les couper et à s'impatienter devant leur "marche" lente.
Cette croisade de la Corporation des thanatologues du Québec pour forcer le respect de ses cortèges au moyen de feux stroboscopiques s'inscrit dans une vaste démarche qui vise à ramener un peu d'humanité et de respect dans les pratiques funéraires au Québec, pratiques que la modernité malmène régulièrement.
Fabien Deglise, Le Devoir
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